Dans la version filmée dont chacun se souvient, la censure (et Jo di Maggio, alors marié à Marylin Monroe) avait obligé Billy Wilder à couper certains passages de cette pièce audacieuse pour l'époque, où il est question de luxure et d'adultère. Plus de 65 ans après sa création, on retrouve au théâtre l'intégralité du texte de George Axelrod, grand auteur et scénariste, maître de l’humour new-yorkais, auquel il convient de rendre hommage.
La version française retranscrit parfaitement l’atmosphère délicieusement rétro et légère des grandes comédies américaines des années 50 et permet aux comédiens de déployer toutes leurs qualités comiques et émotionnelles. L’homme et ses fantasmes, la difficulté du passage à l’acte, les faux semblants et la brûlure du désir sont les ingrédients de ce dialogue aux petits oignons qui paraît décidément indémodable… L’humour et le glamour ne sont jamais bien loin.