L'ÉDITO

La planète bleue. C’est ainsi que l’on surnomme la Terre car 1, 386 milliard de kilomètre cube d’eau la recouvre, soit 72% de sa surface.

A eux seuls les mers et les océans représentent 96,5% de cette eau. Glaciers et calottes glaciaires, nappes phréatiques, lacs et rivières comptant principalement pour les 3,5% restant.

La mer, tel un liquide amniotique a permis l’apparition de la vie sur Terre puis l’eau a sculpté, façonné et donc profondément déterminé notre environnement, notre histoire, nos mythes, nos civilisations et conditionné nos sociétés. Chaque être humain porte en lui son propre océan intérieur, nos corps adultes étant composé à 60% d’eau.

Or, depuis environ quatre milliards d’années, date de son apparition sur Terre, sa quantité est restée inchangée alors que les besoins en eau dans le monde ne cessent de croître. Ainsi l’OCDE estime que 40% de la population mondiale sera confrontée à des pénuries d’eau d’ici 2050. En effet, si la quantité d’eau reste la même depuis les origines, sa qualité se dégrade et sa distribution est de moins en moins équitable sur la planète. Parallèlement, les chercheurs comprennent de mieux en mieux combien son cycle est fragile, complexe et influençable tandis que chacun de nous sait à quel point elle est vitale au règne animal et végétal.

Au service de la vie et au cœur de tout, l’eau est un marqueur révélateur du changement climatique et de la pollution de la planète, un enjeu majeur pour les prochaines décennies. Sa gestion est le reflet des problématiques multiples et contradictoires de nos sociétés et de leur relation à la nature.

Aussi nous consacrerons la troisième édition du festival Les AnthropoScènes à l’Eau.

Du 13 au 26 mai, à travers spectacles, films, performances, concerts, ateliers, balades et immersions nous questionnerons notre rapport à cet élément essentiel à la vie, le rôle qui est le nôtre dans l’évolution de notre belle planète. Au confluent des sciences, de l’art et de l’expérience sensorielle, avec des scientifiques émérites, des chercheurs, des artistes ou des représentants de peuples-racines, nous dialoguerons, rêverons et explorerons les solutions à mettre en œuvre pour préserver cette matrice, ce trésor miraculeux, fécondant, germinal, purifiant qu’est l’eau.

Valérie Baran
Directrice du Tangram

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