Rebecca est reporter de guerre. Elle vit au gré des allers-retours entre ici et là-bas, sa maison ou le théâtre des opérations. Un jour elle décide de ne pas photographier les affrontements entre les armées irakienne et américaine. Elle rencontre une petite fille, Hyat. Celle-ci accepte de se laisser photographier et filmer aux abords de l’hôtel qui abrite les journalistes. C’est alors que la tragédie advient. Revenue chez elle, Rebecca va affronter ses démons pour retrouver la force d’être vivante. Comment retrouver son quotidien quand les échos de la violence et de la mort résonnent en permanence dans la tête ?
Le « shellshock », c’est le syndrome de l’obusite, un trouble de stress post-traumatique. Seconde partie du diptyque autour de la question « À quoi rêvent les enfants en temps de guerre ?» Shell Shock questionne plus particulièrement l’origine du conflit. Il invite la jeunesse à rester éveillée, à changer de regard sur les bouleversements du monde et le sort des enfants en zones de guerre à travers la figure du messager qu’est le photo-reporter, Hermès des temps modernes.