La cinéaste et écrivaine Jacqueline Caux a arpenté le monde, avec son mari Daniel Caux, à la recherche des avant-gardes sonores. Une quête musicale qui les a menés des compositions minimalistes de La Monte Young aux archives de John Cage, de la techno de Détroit aux musiques orientales, de Jeff Mills à Meredith Monk, d’Arvo Pärt à Sun Ra.
Avec cette nouvelle conférence, Jacqueline Caux poursuit l’exploration de ce qui l’anime – les musiques répétitives, orientales et la techno – en étudiant cette fois ce qui les relie : la transe. Cet état transitoire qui, au son d’un tambour, d’une flûte ou d’une voix, modifie la conscience, exacerbe les sens, pourrait guérir les malades ou convoquer les divinités.
Qu’elle soit païenne ou mystique, ritualisée ou initiatique, la transe accélère le tempo de la musique, de la danse, de notre pouls, associant ardemment le corps et l’esprit. Mania grecque, dhikr turc, tarentelle italienne, duende espagnol ou tarab maghrébin, pour cette conférence Jacqueline Caux dresse une histoire passionnante, en images et en sons, de la transe autour du Bassin méditerranéen du Ve siècle à nos jours. Une histoire où la musique est palpitation de l’être.