Auteur-compositeur souvent comparé à Bashung, écrivain prolifique, comédien et compositeur d’une partie de la BO du dernier film musical des Frères Larrieu Tralala, le génial touche-à-tout Bertrand Belin vient jouer au Kubb son dernier album Tambour Vision.
C’est l’antidote idéal à nos angoisses et nos solitudes, une mixture hybride de pop francophone incitant à l’ivresse des sens et des luttes.
Il appelle à la danse, une danse mécanique minimaliste et burlesque rappelant la sophistication joyeuse des Talking Heads ou peut-être plus encore de David Byrne, à ranger entre la jubilation transe d’Alan Vega et le Scary monsters de Bowie : une nouvelle New Wave en français.
« Je suis une machine à traiter mes obsessions, afin qu’elle soit à la fois porteuse de sens et qu’elle s’introduise dans un système plastique qui se réfère à la musique pop », résume l'artiste.
Ainsi, les mots sont réduits à leur substantifique moelle, sublimés, et ravivent le désir de vouloir vivre non seulement avec soi-même mais aussi avec les autres.
Cet art de la situation, ces personnages truculents habitent chacune des onze pistes de Tambour Vision, construisant un propos profondément universel.
« Vivre est un métier », confie Belin, roi des punchlines.
+ 1re partie VONFELT
Parolier, compositeur, arrangeur et multi-instrumentiste, Vonfelt invente un mariage inédit entre rythmiques électroniques, mélodies synthétiques et poésie à la Mélody Nelson version futuriste : un good-trip entre rêves lucides et hallucinations soniques.
Saisis par les graves de sa voix, le Strasbourgeois vous amène dans des mondes parallèles.
Après avoir travaillé auprès d’artiste comme Jacques, Uto, Petit Prince, AJA, T/O , Vonfelt se lance seul en scène.
Un artiste en devenir et à suivre.