Taoufiq Izeddiou compose un spectacle physique, énergique, dépouillé, comme une tentative de réponse à cet « invisible virus tout-à-fait inconnu » qui a « immobilisé nos âmes et nos corps », à ce confinement, cette distanciation, cette incompréhension, cet inconnu du lendemain.
Le chorégraphe et danseur marocain a choisi pour titre de son spectacle, Hmadcha, le nom d’une confrérie soufie née à la fin du XVIIe siècle.
Comme une quête de la transe, de la spiritualité, de la transcendance…
« Le souvenir et l’utopie, ces indociles, tissent avec acharnement le chemin d’une réunion séditieuse. »