Robert fait quelques tentatives, plus ou moins réussies, sur des animaux.
Sa mère, assez sceptique sur les performances scientifiques de son fiston, invite néanmoins Marie-Pierre, une voisine timide, très timide, qui sera la prochaine cobaye…
Mais Odette va brancher l’aspirateur en même temps que le four et Robert va subir une étrange et inquiétante mutation… Tout comme dans le film homonyme de Cronenberg basé sur le même texte.
Après Le Voyage de Gulliver présenté la saison dernière, Valérie Lesort et Christian Hecq reviennent avec cette adaptation de la nouvelle de George Langelaan et trouvent un plaisir à jouer cette pièce sous le burlesque de laquelle se cache une férocité non dépourvue de quelques accents kafkaïens.
Les acteurs s’amusent autant que nous… Ils jouent les ingénus ingénieux, les farfelus fantaisistes, emportés dans un délire scientifico-fictif, certes un peu étrange mais surtout très drôle.