Un musicien sur scène, un écran sur lequel défilent photos, textes et souvenirs, et Nicolas Petisoff, dans le dépouillement du plateau, la solitude de son abandon, la maladresse aimante de son adoption.
Son « seul en scène autobiographique » est un spectacle sobre et viscéral. Comme un cri, un besoin, une urgence.
Le comédien a trouvé dans l’écriture et la scène le moyen de se reconstruire.
Avec les traces du passé, beaucoup de brûlures, l’affirmation de son orientation sexuelle, mais aussi le partage pour combler les vides, cautériser les plaies.
Le « parpaing » c’est pesant, c’est un matériau de fondation, de… construction.
C’est lourd et c’est solide.
« Mon spectacle s’appelle Parpaing, c’est l’histoire d’un parcours, celui de l’enfant qui, quoi qu’il arrive, se réveille les matins parce qu’il y a toujours un demain. »