Avec sa voix et sa contrebasse, la jeune musicienne et chanteuse a trouvé dans le jazz l’espace idéal d’improvisation et de création où elle peut déjouer les temps et les géographies et entremêler des morceaux d’inspiration caribéenne avec les musiques de Charlie Parker, Villa-Lobos, Moussorgski ou Sibélius.
Un éclectisme placé sous la protection du « potomitan », ce poteau de soutien sur lequel repose le temple vaudou.
Une protection qui révèle aussi l’attachement de l’artiste aux cultures africaines et à leurs diasporas.
« Persévérante ! Impétueuse ! » Sélène Saint-Aimé, révélation de l’année aux Victoires du Jazz 2021, trace sa route, chante en français, en anglais et dans une langue recréée qui n’appartient qu’à elle.
Violoncelle, violon, saxophone, trompette, tambour ka et tambour bèlè l’accompagnent.
En deux albums, elle a su trouver sa place « sous la lune ».
Et pour notre plaisir, sous les projecteurs.
« J’aime m’abandonner aux odeurs d’avant / Avec l’intime conviction du souvenir qui les accompagne ».