Les membres d’ Astéréotypie slamment comme ils respirent. Dans leur album intitulé Personne ne ressemble à Brad Pitt dans la Drôme, sous-titré, La vie réelle est agaçante, les vaches bretonnes sont bilingues, un gros bébé pèse 24 kilos, on peut tomber amoureux d'un billet de 20 euros, on fait du vélo à Saint-Malo et du Kayak à Saint-Briac et tout est possible. Ces textes d’une poésie sans filtre, plaqués sur des mélodies captivantes pulvérisent les codes établis et transcendent toutes les limites.
Astéréotypie est bien plus qu'un groupe de musique, c'est une révolution de l'art, un hymne passionné à la différence, un cri percutant qui proclame que dans la diversité réside une force incommensurable. Ces artistes autistes créent leur propre voie et c'est dans cette insolence artistique que se trouve leur génie rebelle. Avec eux, la vie réelle est passionnante.
Dirty Cloud
Nouvelle arrivée explosive en provenance de Rouen dans la catégorie garage rock. Particularité, ils ont 15 ans, et envoient un son digne du subpop des années 90, passant de la brûlure que furent les Breeders au post-punk rafraîchissant et moderne d’Idles.
Le trio décide de remettre le grunge dans l’air du temps avec un songwriting intense et engagé avec des changements de voix remarquables, décrits comme “une claque” dès leurs premiers concerts par un public de plus en plus nombreux. La relève est bien là, et elle a le goût noisy d’un larsen enrobé de matière brute et sensible.