Sylvain Levitte entend retracer cette comédie de Shakespeare à travers les yeux d'un jeune roi de 25 ans, « le personnage le plus sensé de cette pièce de fous » selon Bernard-Marie Koltès, traducteur de la pièce.
Il s’agira donc de voir naître ce meurtrier par jalousie, de traquer la naissance de ses rancoeurs, de son aveuglement, puis de l’entendre délivrer ses rêves sur les frontières de l’imagination et de la réalité et de réparer ses erreurs.
Une mise en scène contemporaine à l’instar du visuel, comme une suggestion, une invitation, un effleurement, un frôlement.
Après Le Roi Lear et La Nuit des rois, Sylvain Levitte signe sa troisième mise en en scène de Shakespeare.
Il reste fidèle à l’auteur-magicien avec lequel il convient de se laisser emporter par l’illusion, accepter que le théâtre soit aussi un conte où le clown côtoie le berger, où les statues reviennent à la vie, où la Bohème est accessible en bateau !