Le chorégraphe flamand s’empare de L’Après-midi d’un faune et offre « son » Faun, sa lecture de la musique de Debussy à laquelle il a souhaité adjoindre celle du compositeur londonien d’origine indienne, par ailleurs complice d’Akram Khan, Nitin Sawhney.
Du Prélude, le chorégraphe a gardé la dualité du faune, mi-homme, mi-animal, mais en lui conférant une plus grande « sensualité animale », une présence charnelle
En écho, Noetic, tout en noir et blanc et en épure. Parfois solitaires, indifférents, les danseurs, « volée d’oiseaux » ou « banc de poissons », se lient, aidés en cela par des tiges souples, prêtes à s’incurver et former les mécanismes d’une horloge en mouvement, un mécanisme fluide dans une géométrie complexe.