Tout d'abord peintre et sculpteur, il se consacre à partir des années 2000 davantage à la performance. Sa performance Transfiguration, basée sur un sur-modelage du crâne et de la face avec de l'argile, créé en 1998 a connu plus de 300 représentations dans 25 pays. Dans cette performance, Olivier de Sagazan change d'identité sur scène, de l'homme à l'animal et de l'animal à diverses créatures hybrides. Il perce, efface et dénoue les couches de son visage dans une recherche effrénée d'une nouvelle essence et d'une nouvelle forme. À ce propos, il a déclaré : « Je suis sidéré de voir à quel point les gens pensent qu'il est normal, voire banal, d'être en vie ». Dans Transfiguration, il donne un nouveau sens à la notion de vie, offrant un aperçu captivant, troublant et émouvant d'un moi alternatif totalement libre de toute inhibition. Ses performances Hybridation et Corps-Textes sont toutes les deux des « extensions » de Transfiguration.
"Dans un geste de désespoir, je m'immerge dans l'argile avec mon propre corps, pour donner vie à l'œuvre. Je sculpte sur ma tête d'étranges masques, mouvant au gré de mes ressentis, effaçant mon identité et devenant une œuvre d'art vivante, entre marionnette et marionnettiste."
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