Jérémy Fisher n’est pas un enfant comme les autres. Ses mains sont palmées, et à la piscine, il est le plus rapide de tous les enfants.
Mais comment se construire quand même ses parents ne le reconnaissent plus ? Comment grandir quand tous les regards que les autres lui portent sont surpris, inquiets ou dubitatifs ?Jeremy Fisher est-il une bête sauvage ? Un tel monstre a t-il sa place parmi nous ? Peut-il toujours aimer, vivre à nos côtés ? Jérémy Fisher est un accident de la nature, une curiosité, mais il n’est sans doute pas si étranger à nous. S’il est un pont entre l’humain et l’animal, pourquoi nous est-il si compliqué de le regarder ?
Pendant 6 mois, les élèves de l’atelier de création ado du Tangram ont travaillé autour de la question de la métamorphose entre l’homme et l’animal, et nous livrent ici le fruit de leurs recherches. Ils et elles ont choisi de jouer la pièce Jérémy Fisher de Mohamed Rouabhi, pour mettre à l’épreuve leurs propres questions d’identité, leurs bestialités.
Un propos engagé et vivifiant de cette génération, directement concernée par les enjeux environnementaux.