Si Noé revenait, il serait sans doute bien dépité de l’état de notre planète dont il avait tenté d’assurer la survie en sauvant quelques animaux élus. Désormais, contrairement à la légende, les ordres divins tardent à venir et ce sont les cris et les pleurs des animaux menacés par les folies des hommes que le vieil homme entend. La complainte des oiseaux, les bruissements d’ailes, les plaintes sous- marines, la musique du vent, les mélodies des végétaux livrent leurs notes et, dès lors, s’entend le drame d’une planète abimée, polluée, mais aussi la force et beauté de ses chants. Et Noé de comprendre que le salut est là, dans ce « chœur vibrant de la nature ».
Pour accompagner cette « symphonie de la nature », autour des quatre saxophones solistes du Quatuor Habanera, une cohabitation de musiciens professionnels et amateurs, un ensemble instrumental et un cœur d’enfants. Tous réunis pour ce « petit opér... arche » qui sera sans nul doute accueilli sous un... déluge d’applaudissements.