Deux univers se conjuguent ici, les danses rituelles spectaculaires du continent africain et l’espace ludique du divertissement circassien. Pyramides acrobatiques, sorties de masques et tambours sacrés, d’une part, danses urbaines, hip-hop et breakdance, de l’autre. Une conjugaison de forces tournées vers une même cause, le réchauffement climatique et ses conséquences sur la raréfaction de l’eau.
Une bouteille d’eau en plastique devient alors un instrument de jonglage, d’équilibre, de convoitise. Les corps s’élancent, se lancent, se heurtent, s’interpellent, tous en quête de ce même objet, mais c’est ensemble qu’ils parviennent à leurs fins. Les danseurs-acrobates se portent, se supportent, se transportent, dans un même élan, dans une même urgence. Les costumes, pantalons et tee-shirts colorés virevoltent, c’est la poésie dansée qui interroge le monde et ses ressources. La performance est mâtinée d’humour. C’est énergique, spectaculaire, virtuose et puissant.
Toute personne a droit à l’eau et à l’assainissement permettant de rester en bonne santé. Déjà, 785 millions de personnes n’ont pas accès à une source d’eau ou à des installations sanitaires susceptibles d’être sûres. Le changement climatique ne fera qu’aggraver la situation.