Elles/Ils viennent et vont sur la scène totalement dépouillée. Elles/ Ils apparaissent, disparaissent, se fondent et s’enchaînent. En duo, trio, quatuor, le geste esquisse, frôle et se transmet d’un corps à l’autre. Puis en groupe de six, sept ou huit, les corps s’approchent, s’étreignent et se repoussent.
Tout d’abord danseuse dans des troupes reconnues de Guangdong, Shanghaï ou Pékin, la chorégraphe chinoise a également été l’interprète de Sidi Larbi Cherkaoui et s’est nourrie à diverses sources de la danse contemporaine internationale. Et si elle revendique un langage puisé aux lignes de la calligraphie, nul besoin d’être initié pour en partager la beauté et l’émotion. La tension est fluide, paraît simple, tant la virtuosité rend évidente la complexité. L’aisance est là, dans le geste envoûtant et habité.
Un spectacle hypnotique et délicieusement entêtant.
En co-accueil avec le Théâtre de l'Arsenal