Peu à peu, l’éprouvette géante se remplit d’eau. La tension s’accroît, le souffle devient plus court, les mots surgissent comme venus d’un ailleurs. L’eau monte, inexorablement, jusqu’à l’apnée pour le coureur... Nous sommes dans le domaine de la performance, tout à la fois artistique et sportive. La science est là aussi, en métronome de l’exploit théâtral.
Après La Messe de l’âne présentée au Tangram, Olivier de Sagazan poursuit sa quête de spectacles performances hors norme et, dans ce dernier, prenant, haletant, oppressant, il y a de l’absolu, comme une ivresse souhaitée, maîtrisée, offerte...