Lucien Chardon préfère se faire appeler Lucien de Rubempré quand il part d’Angoulême afin de conquérir Paris…
Lucien en quête de succès, de gloire, d’amour, d’argent…
Lucien suffisant et insuffisant, naïf, arrogant mais touchant. Lucien, entre noblesse et roture, en proie à la risée car il ignore les codes de la capitale et trouve plus fort que lui dans l’égoïsme et la veulerie. Lucien et… la perte de ses illusions !
Les six acteurs se répartissent les rôles (à l’exception de celui de Lucien) et qu’importe les genres.
Sur un plateau nu, ils sont dans l’arène, entourés, encerclés, enfermés, par les spectateurs ainsi impliqués.
Triomphe de l’égoïsme, du quant-à-soi, du compromis, des compromissions.
De l’ascension à la chute, il est question d’une destinée individuelle guidée par l’ambition et l’arrivisme. Il est aussi question d’un aveuglement collectif emporté par les illusions du capitalisme.