Puis, des amis arrivent pour faire un pique-nique et surtout, pour converser…
Une conversation qui semble badine, bien qu’entrecoupée de répliques acerbes, mais, sous le vernis, l’humour abrasif ne tarde pas à montrer ses facultés perturbatrices.
Une « vanité », une peinture sociale se dessine sous nos yeux : l’autrice célèbre la poésie de l’ordinaire, la vie des « petites gens », pour rendre grâce à la poésie du vide.
De là naissent, bien sûr, toutes les équivoques, tous les sous-entendus et, aussi, tous les rires (jaunes).
La dramaturge a l’humour caustique, elle cultive le cocasse, bouture l’absurde décapant sur le quotidien.
Elle fait son pain noir des poncifs, de la banalité philosophale et de la vacuité abyssale des propos qui cache une mélancolie certaine, une ambiance de fin de règne.
À la cour de Nicole Genovese, l’anachronisme dérangeant est roi !