Après des collaborations avec Sofiane, L.E.J., Kalash ou encore Kery James, Chilla n’a plus rien à prouver.
Si la réussite lui sourit aujourd’hui, c’est à force d’un travail acharné et d’une détermination à toute épreuve : « La seule et unique passion et motivation que j’ai, c’est de faire la musique », dit-elle.
Elle a fait du studio sa deuxième maison et puise l’inspiration au cœur de l’actualité et de ses expériences personnelles.
L’interprétation en nuances entre rap et chant est une des plus belles forces de cette tête brûlée qui a passé douze années à apprendre le violon, le solfège et la rigueur d’une formation classique avant de décider de ne pas choisir entre son amour pour Kery James, Sinik et Youssoupha et sa passion pour Lauryn Hill, Amy Winehouse ou encore Billie Holiday.
Côté texte, elle ne mâche jamais ses mots pour mettre ses coups de gueule féministes en musique, comme avec Si j’étais un homme qui revient sur les inégalités hommes-femmes ou Sale Chienne, morceau qui a fait sa célébrité.
« Il ne faut pas être un chasseur de talents pour remarquer celui de Chilla. Il saute aux yeux, il est indéniable. Elle passe du rap au chant avec une aisance déconcertante comme pouvait le faire Lauryn Hill. De plus, c'est une personne simple, humaine et sensible ». Kery James