Elle chante, bien sûr, mais elle se livre aussi, en anglais, en français, entre deux chansons et quelques éclats de rire, dans des instants de confidences et de complicité partagées d’où émergent des blessures. Des amours malheureuses, des deuils familiaux, des errances, des dérives, des failles et des fêlures, l’émotion est à fleur de rage. On pense à Billie Holiday ou Nina Simone pour ce deuxième album High Priestess et première signature du label de Chilly Gonzales.
Sarah McCoy écrit ses textes et compose ses musiques et c’est là une autre facette de sa force et son originalité. Nul doute que l’écriture, et peut-être surtout la scène, sont des moyens d’apaiser, d’assumer, de trouver dans le spectacle un exutoire salutaire. Forte et vulnérable, la grande « prêtresse » a du blues à l’âme et le spleen partageur mais c’est avant tout et surtout sa puissance artistique et son talent que l’on retient.
MARLA WALLACE
De la douceur et de l'énergie : Marla Wallace, c'est une voix de miel, des paroles badass et cathartiques, et un son à mi-chemin entre rap, néo R'n'B et sonorités UK Bass.
En co-accueil avec le KUBB