La démarche de curiosité et d’ouverture est identique avec Deep River, sa nouvelle création, pensée dans la dispersion et dans l’enfermement de la période Covid. Un ballet dont le titre emprunte celui d’un chant gospel, ici dans la version de Lisa Fischer et le piano jazz de Jason Moran. À ces deux artistes, se joignent le saxo de Pharao Sanders mais aussi Maurice Ravel, ou bien encore, des chants juifs et des musiques traditionnelles africaines.
Vêtements légers aux reflets mordorés, gestes amples et sensuels : les danseuses et danseurs évoluent en duo ou en groupe avec une élégante énergie. Deep River offre une danse et un message d’espoir.
La « terre promise » du gospel, une lettre d’amour à un monde qui se tord de douleur.