C’est à l’occasion d’une répétition de théâtre que l’intention est née.
Lionel Lingelser joue Scapin et, derrière les fourberies du personnage, le metteur en scène lui suggère de trouver « sa blessure intime ».
Le comédien entrevoit dans les légendes de son enfance une occasion de libérer ses propres fantômes et de livrer les blessures intimes d’un « autre lui-même », lui aussi… possédé.
De Scapin à Hélios, il n’y avait qu’une scène…
C’est avec le texte commandé à Yann Verburgh que Lionel Lingelser, seul en scène, restitue le parcours d’Hélios, ce double fantasmé qui deviendra, également, comédien.
Sous le costume d’emprunt, la blessure est bien là, douloureuse, tenace mais libérée. Le théâtre a vaincu les démons.