Lady Gestion, Baby Ftek et Trashy Polata... On fait dans le jeu de mots bilingue et gastronomique chez les drag-queens, du moins chez celles qui officient sous la baguette de Pinkessa, leur maîtresse de cérémonie dans ce cabaret expérimental d’un soir qui, filage de la métaphore oblige, se présente selon un dispositif spectaculaire digestif en plastique rose gonflable...
Nous sommes dans un cabaret où Pinkessa demande à ses invitées de rendre hommage à leurs icônes féminines... Dans cette mise à nu périlleuse et douloureuse de la relation aux féminités, les singularités sont mises à mal, la machine se grippe, le rire jaunit, l’aventure tourne court et il reste aux trois apprenties-stars à devenir à leur tour des icônes... Pas si simple !
Icônes, encombrantes ou bienveillantes, ombres tutélaires, références incontestées ou idoles honteuses, les fantasmes, les attentes, les rêves et les dérives sont passés à la moulinette incisive du show, furieusement grinçant et décapant. Effet loupe, tendance démesure, les clichés virevoltent sur la boule à facettes. Sous l’illusion, le maquillage et les paillettes... l’intime. Tout n’est pas rose dans la machine à laver les stéréotypes.
Dans un certain nombre de pays, être lesbienne, gay, bisexuel·le, transgenre ou intersexe (LGBTI) peut mettre en danger la vie des personnes concernées. Amnesty International œuvre pour la protection et le respect des droits des personnes LGBTI dans le monde entier, notamment leur droit à la vie, à la liberté et à la sécurité.