Ils sont deux hommes et cinq femmes habillés en tenue de tous les jours. Ils font corps ensemble. Chemin faisant, ils deviennent des ondes visuelles. Le pas, le mouvement même de la danse, ne cesse d’être répété, réinventé et combiné. Sous les boucles musicales de Terry Riley, les courbes tracées nous plongent dans une quasi hypnose.
La chorégraphe belge d’origine australienne, Joanne Leighton, s’est inspirée des « chants de pistes » décrits par le romancier Bruce Chatwin. De manière très personnelle, elle convoque la méthode aborigène de création et de transmission de la mémoire par la marche. Ses danseurs inventent sous nos yeux des lignes de fuite, d’intention et de désir.