Ogres et sorcières, croque-mitaines et loups-garous, vouivres et tarasques, les monstres sont de tous temps, de tous âges et de tous lieux.
Ils hantent nos éveils et nos sommeils, de jour comme de nuit.
Peurs d’enfants ou angoisses d’adultes, les monstres sont des ombres portées, terrifiantes ou salutaires, exutoires ou bienveillantes.
Les monstres nous appartiennent, ceux du plus jeune âge, dissimulés sous le lit, ou ceux de l’âge adulte, peut-être encore plus présents, plus pesants.
À chacun son monstre et nos rêves seront bien inspirés…
Des échasses, un casque-audio, une enfant-poupée, et le merveilleux s’installe en laissant place à notre imagination.
Suite de tableaux, séquences dansées, films d’animation et musique du trio Dear Criminals, les cinq danseurs de la troupe d’Hélène Blackburn offrent une fantastique histoire sans paroles.
La chorégraphe poursuit ses questionnements à hauteur d’enfants considérés comme de vrais spectateurs.
Un geste, un dessin, une voix, un objet.
Une atmosphère musicale et visuelle d’une grande beauté.
Des éclairages et des clairs-obscurs à rêver assis.
Tout est suggéré, subtil, élégant.
