Hoketus, Fullness Of Wind (plénitude du vent), Pulsers, trois œuvres dont les titres suggèrent tout à la fois le son et le mouvement.
Sautillante et haletante avec Hoketus du Néerlandais Louis Andriessen, comparse du réalisateur Peter Greenaway.
Inspirée du Canon de Pachelbel pour Fullness Of Wind du Britannique Brian Eno, le complice de David Bowie, U2 ou John Cale.
Sons synthétiques et violon pour Pulsers de l’Américain David Tudor, inséparable de John Cage au sein de la Merce Cunningham Dance Company. Tour à tour, punk-rock, « ambient music », ou avec la complicité de nouveaux instruments, trois pièces musicales qui, selon le chorégraphe, « questionnent la relation au rythme via la pulsation : martelée chez Andriessen, constamment instable chez Tudor, délicatement obsessionnelle chez Brian Eno ».
Trois musiciens, trois œuvres et un « groupe de douze interprètes considéré comme une masse d’individus solistes portant chacun une partition ».
Douze danseuses et danseurs qui joignent le geste… à la musique, dans une précision millimétrique, avec, parfois, un décalage calculé pour mieux retrouver plus tard une adéquation parfaite.
Une invitation sur un terrain de jeu, de sons et de gestes pour se laisser surprendre, dérouter, porter, emporter.
Une gageure engageante pour stimuler la curiosité, pour se mettre à l’écoute des yeux !
