Une innovation juridique pourrait changer radicalement notre vision de l’eau et de sa gouvernance : celle consistant à reconnaître des droits aux rivières et aux écosystèmes. Donner des droits spécifiques à la nature et à ses « objets » (écosystèmes, êtres vivants, sites remarquables, rivières, forêts et autres), dans l’optique de leur offrir une protection contre les pollutions, les dégradations ou les tentatives d’accaparement. Accorder une personnalité à la Nature, permet de reconsidérer collectivement sa place autour de nous : celle d’une entité existante en tant que telle et pour elle-même et non plus au vu de son rôle purement fonctionnel ou utilitaire que nous avons trop souvent tendance à mettre en avant. Les peuples racines sont riches d’enseignement à cet égard.
TABLE RONDE | L'EAU FAIT SA LOI
FAUT IL ÉTENDRE LE DROIT AU VIVANT ?
— le cadran, évreux
Avex Marine Calmet, Corto Fajal, Jorge Quilaqueo.
Interprétaté par Chloé Berthelon
Animé par Sabah Rahmani