L'édito


Il y avait 10 000 ans que notre planète vivait au rythme de l’Holocène, la période interglaciaire qui succédait aux quarante autres périodes géologiques depuis le début de la vie sur Terre.


10 000 ans avant que l’humain, ce récent petit animal rusé, turbulent et mal équipé, ne laisse une empreinte si profonde sur l’écosystème planétaire qu’il en a modifié le fonctionnement global, supplantant toutes les autres forces géologiques et naturelles qui avaient prévalu jusque-là.
 

L’idée de l’influence prédominante de l’humain sur la planète Terre n’est pas nouvelle. Dès 1778, Buffon écrit dans Les Époques de la Nature : « La face entière de la Terre porte aujourd’hui l’empreinte de la puissance de l’homme ». Néanmoins, les chercheurs suggèrent que le changement s’est accéléré au milieu du XXe siècle avec les premiers essais nucléaires effectués partout sur le globe. Pourtant le terme n’est officiellement reconnu de tous que depuis 2019.

2019. Tiens ? L’irruption d’un virus couronné nous montre collectivement le monde sous un jour nouveau. L’humanité, toute entière concernée, découvre la petitesse de sa planète commune.


Nous expérimentons en temps réel, la grande proximité des humains, tous si étroitement interconnectés qu’il faut prendre des mesures mondiales pour tenter de juguler cet artefact de l’Anthropocène que l’on nomme pandémie.


Pourtant, la pause partout imposée par les confinements, nous a montré l’immense capacité de résilience de la nature.
 

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